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Affichage des articles du février, 2018

Retour sur la Traviata, Paris Bastille, séance du 21 février 2018

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Retour sur la Traviata, Paris, séance du 21 février Décors de la Traviata, Opéra de Paris On attendait la diva, dans un de ses meilleurs rôles, celui de Violetta avec lequel elle avait brûlé les planches il y près de dix ans. A Salzbourg d’abord, dans la mise en scène de Willy Decker où l’obsession du temps qui passe et conduit à la mort, enferme les personnages dans un espace étouffant, mais fait de Violetta et d’Alfredo des héros contemporains de la jeune société qui s’étourdit dans les fêtes et l’alcool.  Elle y était jeune, belle, taille et allure de rêve et son Alfredo beaucoup moins bien chantant qu’elle, était Rolando Villazon, alors coqueluche des critiques et du public, renouvelant magistralement lui aussi le comportement scénique des artistes d’opéra.  Ils bougeaient, vivaient, riaient, pleuraient, se déchiraient avec beaucoup de talent. Mais la reine, c’était elle. Ce fut personnellement ma découverte de la soprano russe. Elle avait un tel aplomb,

News opéra – semaine du 12 au 18 février- Actualités de la semaine

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News opéra – semaine du 12 au 18 février- Actualités de la semaine “Album Verdi” par Sonya Yoncheva J’ai écouté le CD de Sonya Yoncheva qui m’a laissé une impression très inégale avec un doute sur le choix exclusivement “verdien” d’une artiste qui n’a pas encore endossé les rôles les plus “spinto” du compositeur italien et ne les abordera peut-être jamais en fonction de l’évolution de sa voix. Je commencerai par souligner combien j’aime ce timbre toujours touchant et cette voix qui sait faire passer des émotions, cette vois qui évoque incontestablement celle de la Callas jusque dans les légères et émouvantes imperfections, mais, hélas, encore une fois, j’entends aussi des aigus parfois un peu vibrionnants qui vont toujours dans le sens de l'inquiétude que j'ai à présent de plus en plus souvent sur le fait que sa voix est un peu âbimée... Je préfère sa Leonora du Trovatore à celle de la Forza où elle n'a pas la voix dramatique qui lui permettrait

Tournée Hugo Wolf - Diana Damrau/Jonas Kaufmann - Philharmonie de Paris - 14 février 2018

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Italienisches Liederbuch Hugo Wolf avec Diana Damrau, soprano Jonas Kaufmann, ténor Helmut Deutsch, piano Mercredi 14 Février 2018 - Philharmonie de Paris (archi-pleine)  C'était le "Valentine'day" et c'était un bien beau cadeau que ce concert Kaufmann/Damrau/Deutsch, septième concert de la tournée "Hugo Wolf" commencée à Baden Baden le 2 février. Détails de la tournée et des "pièces" composant le cycle en bas de l'article. « C’est bien un cœur chaleureux qui bat dans les jeunes corps de mes tout jeunes   enfants méridionaux qui, malgré les apparences, ne peuvent renier leurs origines allemandes. Oui, leur cœur bat en allemand même si le soleil brille pour eux en italien. » disait Hugo Wolf à propos de son «  Italienisches Liederbuch  », composé à plusieurs périodes, comme des salves successives peignant l’amour sous toutes ses formes. Hugo Wolf compose, il n’écrit pas : il met en musiqu