Articles

Affichage des articles du mai, 2019

Agrippina au TCE : la belle équipe menée par DiDonato et Fagioli !

Image
Agrippina Georg Friedrich Haendel Création à  Venise au Teatro San Giovanni Grisostomo le 26 décembre 1709 Livret de Grimani Joyce DiDonato Agrippina Elsa Benoit Poppea Gian Luca Buratto Claudio Xavier Sabata Ottone / Giunone Franco Fagioli Nerone Andrea Mastroni Pallante Carlo Vistoli Narciso Biagio Pizzuti Lesbo Maxim Emelyanychev direction et clavecin Il Pomo d’Oro Soirée du 29 mai 2019 Les soirées baroques se suivent au TCE mais ne se ressemblent pas. Le mardi nous suivions les débuts du genre « opéra » avec l’Orfeo de Monteverdi, créé en 1607. C’est toujours en Italie bien sûr, mais à Venise que le jeune Haendel, cent ans plus tard, proposera avec son Agrippina, opera seria, mais aussi « comédie satirique anti-héroique », une nouvelle évolution du genre, étape importante vers l’opéra moderne.  C’est l’histoire, racontée sur mode caustique presque vaudevillesque, d’Agrippina, complotant contre l’empereur Claude, pour mettre sur le trône de

L'Orfeo, aux racines de l'opéra avec Emiliano Gonzalez Toro au Théâtre des champs Elysées

Image
L’Orfeo Claudio Monteverdi Favola musica en un prologue et cinq actes- 1607 - Livret de Alessandro Striggio. Emiliano Gonzalez-Toro Orfeo Giulia Semenzato Euridice / Musica Mathias Vidal Pastore David Szigetvari Pastore Fulvio Bettini Apollo Eva Zaïcik Pastore / La Speranza Mathilde Etienne Proserpina Frédéric Caton Plutone / Pastore Lea Desandre La Messagiera Jérôme Varnier Pastore / Caronte Maud Gnidzaz Ninfa Emiliano Gonzalez-Toro direction  Thomas Dunford luth et direction I Gemelli Mathilde Etienne mise en espace  Karine Godier, Sébastien Blondin costumes  Soirée du 28 mai 2019 au théâtre des champs Elysées Je trouve toujours émouvant d'entendre l'une de ces oeuvres qui marquent les débuts de l'opéra. Le spectateur s'il est un peu musicien, se sent soudain une âme d'archéologue découvrant pierre après pierre, les fondations d'un nouveau monde. Celui de l'art lyrique, monde o combien

Evoûtante et obsédante "Femme sans Ombre" à Vienne pour le centenaire de la création l'oeuvre de Strauss.

Image
Die Frau ohne Schatten (La femme sans ombre) Richard Strauss Livret de Hugo von Hofmannsthal Création le 10 octobre 1919 à l'Opéra de Vienne qui fêtait le centenaire de l’œuvre. Création française en 1965, parisienne en 1972. Mise en scène de Vincent Huguet ancien assistant de Patrice Chéreau. Première du 25 mai 2019, vu en retransmission en direct depuis le  Staatsoper de Vienne. Direction musicale : Christian Thielemann Mise en scène : Vincent Huguet Décors : Aurélie Maestre Dramaturgie   Louis Geisler L’Empereur : Stephen Gould    ténor L'Impératrice : CamillaNylund    soprano La nourrice : Evelyn Herlitzius    mezzo-soprano Le Messager  des Esprits : Sebastian Holecek   baryton)    Le Gardien du Seuil / La voix d'un faucon : Maria Nazarova  soprano L'apparition : Benjamin Bruns   ténor Voix de l'Au-delà : Monika Bohinec   contralto Barak, le teinturier : Wolfgang Koch   baryton-basse La femme du teinturier :

Anja Harteros, une Tosca ardente et lumineuse...Paris Bastille, 22 mai., compléments du 1er juin, la révélation Elena Stikhina

Image
Tosca Giacomo Puccini Livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa, d'après la pièce de Victorien Sardou. Création le 14 janvier 1900 au Teatro Costanzi de Rome. Direction musicale : Dan Ettinger Mise en scène : Pierre Audi Floria Tosca : Anja Harteros  Mario Cavaradossi : Marcelo Puente  Il Barone Scarpia : Željko Lučić  Cesare Angelotti : Sava Vemić  Un carceriere : Christian Rodrigue Moungoungou Il Sagrestano : Nicolas Cavallier Spoletta : Rodolphe Briand Sciarrone : Igor Gnidii Séance du 22 mai à l'opéra de Paris Bastille. Malgré la tendance aux superlatifs dans toutes les critiques actuelles, je ne vais pas joindre ma voix aux louanges concernant ce Tosca. Pour résumer, en dehors de la prestation exceptionnelle d’Anja Harteros dans le rôle-titre, il n’y avait pas grand-chose à sauver, ce 22 mai au soir dans la grande salle de la Bastille dont l’acoustique ne s’améliore décidément pas, ne pardonnant rien à la médiocrité ou à l’ins

Entretien avec Emiliano Gonzalez Toro, le passionné !

Image
Entretien avec Emiliano Gonzalez Toro J’avais entendu et remarqué le ténor Emiliano Gonzalez Toro à plusieurs reprises, ces dernières années : en Lenia dans l’ « Eliogabalo » de Cavalli à Garnier, en Eurymaque en 2016 dans « Le retour d’Ulysse dans sa patrie » de Monteverdi au théâtre des Champs Elysées, en Agenore dans « Il Re Pastore » de Mozart, à la Philharmonie de Paris en mars 2016 mais aussi, dans un autre style, en Comminges en 2015 dans « Le pré aux clercs » à l’Opéra Comique. J’avais été au concert qu’il avait donné avec sa femme la soprano Mathilde Etienne, dans le cadre des « semaines musicales de Quimper » en Août 2017. Il va prochainement tout à la fois diriger et chanter l’Orfeo de Monteverdi au Théâtre des Champs Elysées (concert du 28 mai) avec l’ensemble qu’il a créé « Gemelli », qui se consacre à la fabuleuse musique du « Seicento » italien, répertoire où il reste tant de pages à découvrir.  J’ai rencontré Emiliano Gonzalez Toro lors de son arrivée à P