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Retour sur la Traviata, Paris Bastille, séance du 21 février 2018

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Retour sur la Traviata, Paris, séance du 21 février Décors de la Traviata, Opéra de Paris On attendait la diva, dans un de ses meilleurs rôles, celui de Violetta avec lequel elle avait brûlé les planches il y près de dix ans. A Salzbourg d’abord, dans la mise en scène de Willy Decker où l’obsession du temps qui passe et conduit à la mort, enferme les personnages dans un espace étouffant, mais fait de Violetta et d’Alfredo des héros contemporains de la jeune société qui s’étourdit dans les fêtes et l’alcool.  Elle y était jeune, belle, taille et allure de rêve et son Alfredo beaucoup moins bien chantant qu’elle, était Rolando Villazon, alors coqueluche des critiques et du public, renouvelant magistralement lui aussi le comportement scénique des artistes d’opéra.  Ils bougeaient, vivaient, riaient, pleuraient, se déchiraient avec beaucoup de talent. Mais la reine, c’était elle. Ce fut personnellement ma découverte de la soprano russe. Elle avait un tel aplomb,