Les horreurs de la Guerre et le fantôme de la Paix, Prokofiev à Munich pour la Première du 5 mars

Война и мир (Guerre et Paix)


Opéra en 13 tableaux (1946)

de Sergueï  Prokofiev. 

Livret de Sergueï Prokofiev et Mira Mendelsson d'après le roman éponyme de Léon Tolstoï.

 

Première du 05 mars 2023 à l’Opéra de Munich.

Ensuite les 9, 12, 15, 18.03.23 et les 2 et 7.07.23


Photos © W.Hösl 


C’était l’événement de la saison et c’était un pari risqué pour la direction de l’opéra de Munich, Serge Dorny, Vladimir Jurowski et pour Dmitri Tcherniakov que de mettre en scène cette œuvre en plein milieu de cette triste actualité, la guerre d’agression contre l’Ukraine. Et c’est un pari réussi.

En traitant résolument et brillamment le spectacle d’une Russie malade de ses démons et s’auto détruisant, dans une sorte de spirale infernale, où la guerre est celle du peuple contre lui-même, sans nationalité, sans ennemi de l’extérieur, Tcherniakov parvient à retourner l'oeuvre contre son principal message. Une impressionnante réussite.

La Première du 5 mars, exactement 70 ans jour pour jour après la mort de Prokofiev mais aussi celle de Staline, a retenti comme un avertissement dramatique contre la guerre et ce qui la cause, qui a emporté la salle, silencieuse ou presque durant les trois heures, mais, se libérant soudain d’une trop grande oppression par une salve d’ovations pour l’ensemble de l’équipe, le metteur en scène si souvent controversé, Dmitri Tcherniakov, compris.

Il est vrai que Dmitri Tcherniakov a souvent du génie pour illustrer les opéras russes tirés de la littérature du 19ème siècle (sorte de graal initiatique pour tout Russe épris de culture), et l’on observe d’ailleurs une constante : le choix d'un lieu esthétiquement très beau mais fermé, décor unique, huis-clos : ce fut le cas pour Iolanta, Eugène Onéguine et hier Guerre et Paix. 

Dans ce huis-clos, Tcherniakov invite les symboles de l'histoire russe des 19ème et 20ème siècle comme autant de strates de la mémoire qui reviennent à la surface dès qu'on aborde ces monuments littéraires piliers de la culture russe moderne. Et le travail qu'il a fait, en excellent directeur d'acteurs, pour mettre la guerre et sa centaine de figurants, danseurs, acrobates, choristes, solistes voire instrumentistes parfois sur scène, pour évoquer les combats sans recourir à des artifices de type vidéo , est tout simplement stupéfiant... par moment la scène est entièrement occupée par la foule en mouvement, avec une impression d'anarchie totale alors qu'évidemment chacun sait exactement ce qu'il doit faire pour produire un désordre organisé.

Tcherniakov a ainsi réalisé un travail de mémoire en direction de ses compatriotes russes avec la complicité de l'autre Russe du plateau, l'excellent chef Vladimir Jurowski.

Rappelons d’abord que le roman fleuve éponyme de Tosltoï, était réputé inadaptable et s'inscrit clairement contre la guerre. Les phrases de Tolstoï au fronton de la scène quand s'ouvre le rideau alors que la salle est plongée dans l'obscurité, fustigent d'ailleurs la guerre inutile et ses souffrances.

Le roman a été écrit en 1861 et plonge dans l’histoire de la Russie du début du siècle, alors que la Révolution française vient de mettre à bas le régime aristocratique et la monarchie donnant naissance au phénomène Bonaparte puis Napoléon et interrogeant l'intelligentsia  sur les valeurs rétrogrades de sa société et de la noblesse. C’est ce que Tolstoï met en scène entremêlant la petite histoire et la grande, les destins croisés de quelques familles, les désirs d’émancipation des plus conscients, la franc maçonnerie et la question de l’abolition du servage, le joug des conventions familiales qui empêchent les mariages d’amour. 

Mais en même temps en situant le roman entre 1805 et 1820 il choisit d’étudier dans les détails, y compris militaires, la grande confrontation entre cette noblesse dont les membres les plus éclairés s’interrogent sérieusement et les désastres engendrés par les guerres napoléoniennes qui bouleversent leurs existences et leurs destins.

Quand Prokofiev compose son opéra, c'est une toute autre affaire et un autre message : nous sommes en 1942 en Union Soviétique et l’œuvre est écrite sous le contrôle du Parti et de ses censeurs. Elle verra difficilement le jour, et ne sera pas jouée du vivant de Prokofiev. Il s’agit de réaliser une œuvre héroïque glorifiant le peuple russe et ses capacités de résistance, son courage et son sens de la patrie, et donc centrée en première partie (la paix) sur les quelques prémices rapidement esquissés (et très elliptiques) de la relation amoureuse entre Natacha, Andrei et Pierre (et quelques autres), pour mieux développer une deuxième partie (la guerre) opposant le peuple russe à l’envahisseur français comme il l’est durant la composition de l’opéra, à l’envahisseur allemand nazi. 

Dans un tel contexte, si l’œuvre est intéressante dans son écriture musicale et en quelque sorte, sa folie des grandeurs (la guerre en 6 tableaux sur une scène d’opéra…), elle comprend aussi des boursouflures et des passages très nationalistes, à la gloire de la Russie dont le territoire et l’intégrité serait toujours menacée, inhérents au projet (et au contrôle de la censure soviétique) qui posent autant de problèmes depuis deux décennies au moins aux metteurs en scène, hors Russie.

L’opéra de Paris avait déjà rencontré les contradictions de l’actualité (alors la guerre en Tchétchénie) au moment de la reprise de l’œuvre dans la mise en scène de Francesca Zambello en 2001. Calixto Bieito n’y échappa pas non plus à Genève en 2021,  et surtout, Tcherniakov construisant son projet avec Jurowski, s’est trouvé directement percuté par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les deux artistes russes ayant par ailleurs, dans la continuité de leurs positionnements politiques et artistiques, immédiatement condamné cette nouvelle agression poutinienne.

Cela les conduira notamment à supprimer la scène 10, intitulée « Conseil de guerre à Fili », celui où Koutouzov prend la décision de sacrifier Moscou pour épargner l’armée et permettre une contre-offensive par la suite et à élaguer le tableau final, la scène 13, de ses choeurs les plus douteux et de son final original.

Et surtout cela conduit Tcherniakov à un parti pris audacieux et magnifiquement réalisé : celui d’imaginer une Russie qui se croit sans cesse menacée et qui tourne contre elle-même les armes de la guerre qu’elle mène contre ses supposés agresseurs. L’ennemi de l’extérieur est-il vraiment sérieux ? Alors que cette société déchainée se bat contre elle-même dans un ballet précis et terrifiant où il a fallu tout l’art des chœurs, figurants et danseurs pour représenter cette hallucinante « auto-bataille » sous deux banderoles successives indiquant en russe « Jeu patriotique militaire : Bataille de Borodino» puis, « L'ennemi ne dort pas - sois vigilant ! » durant la bataille de Borodino, la défaite russe, la décision de brûler Moscou pour permettre la retraite de l’armée russe et éviter sa déroute totale.

A l’instar de l’opéra divisé en en deux parties distinctes (la Paix en sept tableaux puis la Guerre en 6 tableaux), la mise en scène opère une nette évolution avant et après l’entracte, la deuxième partie s’ouvrant directement sur la foule serrée et chantant avec force et détermination. Choc de retour de pause garanti d’ailleurs.

Prokofiev lui-même traite très rapidement toute la partie « histoire d’amour » du roman, en simplifiant les grandes lignes puisque le premier tableau se situe déjà en 1809, éliminant tout ce qui a précédé la rencontre entre un Andrei déjà désespéré de la perte de sa femme et une toute jeune Natacha déjà prête à tomber amoureuse. Dès le deuxième tableau nous sommes en 1810 (pour la nouvelle année) puis en 1812 avec la guerre aux portes de Moscou, le livre 3 du roman ayant finalement inspiré l’essentiel de l’œuvre lyrique.

Le décor que Tcherniakov choisit est lui-même une œuvre d’art, qui a vu se dérouler ces événements qui marquent l’histoire moderne de la Russie. Il s’agit de l’actuelle maison des syndicats. Construite en 1750 pour le gouverneur de Moscou, elle est rachetée en 1878 par la noblesse russe qui la restaure pour accueillir son club. Mais le monument sert aussi à de grandes manifestations musicales.

C’est de cette époque que date la grande salle à colonnades et les lustres impressionnants, qui servent de décor à la production munichoise.

La révolution d’Octobre l’attribue aux syndicats (dont elle garde le nom) mais l’ère soviétique l’utilisera pour de nombreux événements politiques et culturels.

Elle a été en particulier le lieu d’exposition des corps des grands dirigeants, de Lénine à Gorbatchev en passant par Staline, mort le même jour que Prokofiev, le 5 mars 1953 exactement 70 ans avant cette Première. Elle a été également le lieu de la tenue des fameux procès de Moscou de 1931.

Autant dire qu’elle est chargée des strates de l’histoire russe et le choix de Tcherniakov est lourd de sens puisqu’il invite ces différentes étapes marquantes sur la scène, comme autant de références pêle-mêle qui marquent l’imaginaire russe et favorisent la nostalgie d’un passé fantasmé : celui du tsarisme qui, après avoir échoué, finit par vaincre Napoléon sur le sol russe (au prix de l’immense sacrifice des moscovites brulant leur ville), celui de la révolution russe dont ce lieu est un symbole de restitution au peuple des biens de la noblesse, celui du stalinisme assimilé à la victoire contre les nazis (et là aussi à l’héroïsme du peuple russe) contemporain de la composition de l’œuvre, celui de Poutine et des agressions répétées de la Russie sous son gouvernement contre les peuples alentour. 

Les rencontres entre les protagonistes de la première partie et leurs relations parviennent à se frayer un passage, pas toujours facilement mais les personnages sont très bien identifiés, dans ce qui est déjà une foule de réfugiés, de pauvres, d’abandonnés, qui regardent les jeux de ces aristocrates. Ainsi nous entrons directement dans le vif du sujet, sans l'ouverture, par l'air romantique et très lyrique d'Andrei, aux accents musicaux évoquant Eugène Onéguine. Le chanteur est alors le seul éclairé, la grande salle restant encore dans la pénombre, puis le projecteur dévoile soudain Natacha (et Sonia) quand elle se met à chanter à sa soeur, le bonheur de cette soirée lumineuse. 

Les scènes intimistes se réfugieront peu à peu, au fur et à mesure que le plateau est envahi par l’armée des soldats et du peuple, à l’avant de la scène côté cour ou côté jardin, un éclairage direct facilite leur repérage et valorise alors les performances de chanteurs comme si la toile de fond disparaissait le temps des airs de solistes. Les magnifiques lustres s’éteignent  entre chaque tableau tandis que s’affiche le temps passé entre deux scènes exactement comme l’indiquent les didascalies de l’opéra. Le rythme et la progression dramatique de l'oeuvre sont parfaitement respectés. Le parti pris de Tcherniakov refusant de souscrire aux accents guerriers nationalistes se situe essentiellement dans la manière dont est traitée la guerre, ses batailles et ses protagonistes. Quand la foule n'est pas soldat vociférant ou se battant, elle se compose de réfugiés installés sur des campements de fortune, autre symbole des effets de la guerre qui jette ici ou là ses victimes.

Le déchainement auto destructeur de la foule durant la bataille de Borodino et l'incendie de Moscou, est impossible à décrire tant il est sidérant de brutalité montrant le côté décidément terriblement sombre de l’humanité en armes. On a là une longue chorégraphie qui vous prend aux tripes tandis que se distinguent de plus en plus rarement, des moments touchants de grâce comme Natacha tentant de relever Andrei blessé à mort, s’essayant à quelques de valse où le prince retombe sans cesse puis finissant par se réfugier avec lui sous une grande couverture. Superbe scène qui n’est pas sans rappeler d’ailleurs le Casse-Noisette mis en scène à la suite de son Iolanta à l’opéra Garnier où Marie tentait aussi de danser avec son amoureux mortellement blessé par l’explosion au milieu des débris divers.

Napoléon est un pantin ridicule dans sa suffisance, Koutouzov est un chef de guerre assoiffé de combats, allure grossière et comportement brutal, représenté à la fin comme un chef soviétique. Le buste de Lénine apparait, une banderole dont certaines lettres sont tombées, glorifie Staline.

Et ultime pirouette, la scène 13, la dernière au lieu de se terminer par le choeur aux accents guerriers nationalistes à la gloire de Koutouzov et de la patrie, s'achève sur la phrase du chef de guerre "la Russie est sauvée" face au lit d'apparat couvert de fleurs et de drapeaux où repose la dépouille de... Staline. Comme en échos aux interrogations de Pierre qui précèdent, sur la guerre et la mort, "il faudra réfléchir et comprendre".

Il faut sans doute voir plusieurs fois l’ensemble de la mise en scène pour en saisir toutes les références mais dès la première fois, on ressent un choc à la hauteur d’une partition menée de main de maitre par l’incroyable Vladimir Jurowski. L’actuel directeur musical de l’Opéra de Munich, qui avait immédiatement condamné l’agression russe en Ukraine et donné un concert de soutien aux Ukrainiens, s’est visiblement parfaitement bien entendu avec Tcherniakov sur l’interprétation qu’il convenait de donner à cet opéra dans ces circonstances.

Jurowski est un orfèvre de la musique russe et il sait parfaitement en valoriser les parties lyriques, voire romantiques des premiers tableaux, la rencontre, le bal, les discussions, les trahisons mêmes, tout en permettant leur engrenage progressif avec les masses sonores plus brutales qui vont devenir dominantes lors des derniers tableaux. De la même manière, les chanteurs solistes trouvent toute leur place, sans jamais être couverts, pouvant déployer, le plus souvent en bord de scène, leurs magnifiques arias, dont plus d’une est admirable d’équilibre musical global, tout en permettant à chacun d’entre eux d’incarner les caractères très spécifiques de leurs personnages. Les tambours et percussions grondent, les cuivres se retrouvent même sur la scène au plus fort de la guerre et pour le final en "banda", Jurowski dirige tous ses instrumentistes, ses 40 solistes, la foule des chœurs toujours en mouvement dans une chorégraphie précise, d’un geste élégant, silhouette dansante dont nous ne perdons aucun geste : le chef est juché sur un podium lui permettant de se faire voir du fond de la scène au plus fort de son « encombrement » maximum. L’orchestre se montre tout aussi fabuleux que les chœurs. 

Guerre et paix est un roman fleuve, un opéra de la démesure, hier soir servi par deux maitres exceptionnels.

Et l’on sent tout au long de la représentation, comme pendant les saluts, à quel point c’est la troupe toute entière, solistes compris, qui s’est longuement préparée à cet exploit et exulte d’être ainsi saluée et reconnue par le public parfois difficile des Premières.

Il faut dire que chacun, chacune est admirablement à sa place et la tient bien.


Nos éloges iront d’abord à Olga Kulchinska, qui vit le rôle de Natacha avec l’intensité et la passion si bien décrite par Tolstoï pour son personnage le plus attachant, qui chante merveilleusement bien, n’esquivant aucune difficulté vocale, soprano tout à fois fraiche au timbre clair et à la projection percutante, capable de douceur et de volonté, bref, un véritable exploit pour cette prise de rôle d’une soprano qui nous avait déjà éblouis à Munich en Adina, en Suzanne, en Ilia, des rôles pourtant assez différents. Le Pierre Bezouchov d’Arsen Soghomonyan confirme lui aussi tout le bien que nous en avions écrit quand il incarnait Hermann dans la Dame de Pique à Baden Baden puis à Berlin l’an dernier. Bezouchov est incontestablement le personnage le plus intéressant du roman, l’homme à lunettes, batârd d’un seigneur qui aura sa revanche, intelligent et moderne, professant les idées les plus libérales dans cette aristocratie rétrograde. Arsen Soghomonyan, doté d’une voix de ténor particulièrement adaptée à ces rôles forts de l’opéra russe, rend bien compte des contradictions de Pierre, acteur de la tourmente politique quand Andrei en est souvent la victime, généreux et engagé, et lui aussi terriblement attachant. Et quelle performance vocale, le rôle lui demande énormément d’endurance, il chante souvent par-dessus l’orchestre voire les chœurs, le volume déployé impressionne sans que pour autant ce soit monolithique bien au contraire, tout y est : nuances, précisions, modulations couleurs.

Le baryton Andrei Zhilikhovsky qui incarne un prince plus jeune et primesautier que le rôle ne le suppose, a lui aussi un timbre volumineux et chaleureux, avec toujours cette sonorité exceptionnelle des chanteurs solistes qui caractérise l’ensemble de la représentation empêchant de les noyer dans la masse compacte occupant si souvent la scène.

Il en est de même pour le tonitruant et autoritaire Koutouzov de Dmitry Ulyanov qui campe un personnage haut en couleur ou l’étrange et caricatural Napoléon de Tomas Tomasson. On trouve soudain au milieu de la distribution avec beaucoup de plaisir Violetta Urmana qui incarne avec une jouissance évidente et beaucoup de talent, Maria Akhrossimova

Il faut aussi citer le retors Anatole de Bekhzod Dravonov, la belle Sonia de Alexandra Yangel, l’Héléna perverse de Victoria Karkacheva et le Platon Karataïev de Mikhail Gubsky. Impossible de les citer tous mais il faut tous les féliciter, tout particulièrement les membres de la troupe qui endossent parfois plusieurs rôles et dont certains chantaient la veille dans Salomé.

C’est sans doute aussi l’un des secrets de cette fameuse qualité « Munich » que de savoir réunir autant de beau monde.

Une autre soirée inoubliable au palmarès de cette maison.




Mise en scène Dmitri Tcherniakov

Direction musicale Vladimir Jurowski

Choeur David Cavelius

Costumes Elena Zaytseva

Lumière Gleb Filshtinsky

Dramaturgie Malte Krasting


Avec

Andrei Zhilikhovsky (Andrej Bolkonski)

Olga Kulchynska (Natascha Rostowa)

Arsen Soghomonyan (Pierre Besuchow)

Bekhzod Davronov (Anatol Kuragin)

Koutouzov (Dmitry Ulyanov)

Victoria Karkacheva (Hélène Besuchowa)

Olga Guryakova (Peronskaja)

Violeta Urmana (Marja Dmitrijewna Achrossimowa)

Alexandra Yangel (Sonja)

Tómas Tómasson (Napoleon)

Kevin Conners (De Beausset)

Liam Bonthrone (Gérard)

Xenia Vyaznikova (Mawra Kusminitschna)

Bekhzod Davronov (Anatol Kuragin)

Victoria Karkacheva (Hélène Besuchowa)

Alexander Fedin (Kaisarow)

Mischa Schelomianski (Ilja Andrejewitsch Rostow)

Xenia Vyaznikova (Wassilissa)

Sergei Leiferkus (Matwejew)

Alexander Fedorov (Fjodor)

Nikita Volkov (Tichon Schtscherbaty)

Dmitry Cheblykov (Denissow)

Stanislav Kuflyuk (Métivier)

Roman Chabaranok (Gawrila)

Elmira Karakhanova (Dunjascha)

Oksana Volkova (Matrjoscha)

Lieutenant Dolokhov Alexei Botnarciuc

Un vieux laquais des Bolkonski Christian Rieger

Femme de chambre des Bolkonski Emily Sierra

Valet de chambre des Bolkonski Martin Snell

Princesse Marja Bolkonskaja Christina Bock

Prince Nikolaï Andreïevitch Bolkonski Sergei Leiferkus

Balaga Alexandre Roslavets

Matriocha Oksana Volkova

Douniacha Elmira Karakhanova

Gavrila Roman Khabaranok

Métivier Stanislav Kuflyuk

Abbé français Maxim Paster

Dénissov Dmitry Cheblykov

Tikhon Chtcherbaty Nikita Volkov

Fiodor Alexandre Fedorov

Matveev Sergei Leiferkus

Vassilissa Xenia Vyaznikova

Trichka Soliste(s) du Tölzer Knabenchor

Mikhaïl I. Koutouzov Dmitry Ulyanov

Kaisarov Alexandre Fedin

1er officier d'état-major Liam Bonthrone

2e officier d'état-major Csaba Sándor

Napoléon Tómas Tómasson

Adjudant du général Compans Alexandre Fedorov

Adjudant de Murat Alexandra Yangel

Maréchal Bertier Stanislav Kuflyuk

Général Belliard Bálint Szabó

Aide de camp du prince Eugène Granit Musliu

Voix dans les coulisses Aleksey Kursanov

Adjudant de la suite de Napoléon Thomas Mole

De Beausset Kevin Conners

Capitaine Ramballe Alexandre Vassiliev

Lieutenant Bonnet Aleksey Kursanov

Capitaine Jacqueau Csaba Sándor

Gérard Liam Bonthrone

Un jeune ouvrier d'usine Granit Musliu

Une commerçante Olga Guryakova

Mavra Kouzminitchna Xenia Vyaznikova

Ivanov Alexandre Fedorov

Maréchal Davout Bálint Szabó

Un officier français Andrew Hamilton

Platon Karataïev Mikhail Gubsky

Deux fous de Dieu Kevin Conners, Christian Rieger

Deux actrices françaises Jasmin Delfs, Jessica Niles


Orchestre de l'État de Bavière

Choeur de l'Etat de Bavière et chœur supplémentaire de l'Opéra d'État de Bavière





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